Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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26.05 - Lumière fantôme - Partie 1
Ghost Light (1)
1883, le Docteur amène Ace dans le manoir hanté qui la terrorisait lorsqu'elle était adolescente. Ses occupants semblent devenu fou et ne vivent que la nuit. Bientôt, ils découvrent un vaisseau spatial dans la cave avec d'étranges occupants.
Diffusion originale : 04 octobre 1989
Diffusion française :
04 octobre 1989
Réalisat.eur.rice.s :
Alan Wareing
Scénariste.s :
Marc Platt (II)
Guest.s :
Brenda Kempner
,
Carl Forgione
,
Ian Hogg
,
Jack Talbot
,
John Nettleton
,
Katharine Schlesinger
,
Katy Jarrett
,
Keith Harvie
,
Sharon Duce
,
Sue Somerset
,
Sylvia Syms
L’intro mystique nous happe immédiatement dans un épisode qu’on comprend d’avance comme très spécial et atmosphérique… Les servantes sont assez creepy, le côté zombie de ce personnel est assez malaisant et l’idée du monstre inconnu derrière la trappe fait un joli office de mystère façon The Crimson Horror.
Il faut quand même saluer l’aura surnaturelle très bien gérée. Un homme de néandertal dans le personnel ? Qui pilote une salle de contrôle futuriste au cœur du manoir ? WTF ? La voix au téléphone ultra flippante qui dit à l’intendant au bout du fil : “I escaped…” ! Ou cette salle à mi-chemin entre le terrain de jeu d’un enfant et un laboratoire dans lequel le TARDIS se pose ?
Et en fait tout ça n’est plus jamais vraiment ré-abordé car il y a tellement tout qui est bizarre dans ce manoir que le Docteur et Ace n’en refont jamais mention. Outre le fait qu’il est “dangereux de rôder la nuit dans le coin”, on ne sait vraiment rien sur les lieux. C’est efficace car cela contribue à renforcer l’identification à Ace, qui est traumatisée par les maisons hantées de ce genre, comme l’épisode du cirque nous l’avait un peu teasé. Explorer un trauma du passé d’une compagne est plus ou moins inédit dans la série classique et contribue à rendre Ace encore plus spéciale. Il la faut bien car elle n’est pas beaucoup servi en termes de péripétie, Seven étant un peu trop paternaliste avec elle concernant les tenues d’époque et les manières - même si cela cause un décalage assez marrant tout de même.
D’ailleurs, j’aime beaucoup la chute où finalement, après avoir été isolée par une servante pour lui trouver une tenue moins dénudée, c’est Ace qui convertit la servante en un style moderne. Ça représente bien toute la dynamique du perso et de son ère.
Et puis contre toute attente (en tout cas j’ai été assez sur le cul), Ace te révèle que non seulement elle a peur du manoir flippant, mais que c’est le MÊME manoir que son adolescence. C’est assez génial de se dire qu’elle s’est faite manipulée par le Doc qui veut presque l’analyser et la re-plonger dans son trauma. Il s’en sert en fait presque comme un rat de laboratoire à travers son enfance - et tout d’un coup je me dis que thématiquement la scène d’intro où le TARDIS atterrit dans la chambre d’enfant/laboratoire prend tout son sens…
C’est assez super car cela permet à Ace de s’affirmer malgré tout contre un Docteur qui a des vibes très Capaldi à ses débuts, du genre “je te connais mieux que toi et laisse-moi me servir de toi”. Il y a quelque chose de très Doctoresque dans l’idée de revenir sur quelque chose d’alien après l’avoir remarqué dans les propos de sa compagne - en hors-champ, certes, mais uniquement car l’épisode a été switché avec le suivant, dans lequel Ace devait initialement parler de cette maison ce qui motiva le Docteur à enquêter. Il y a un certain côté pervers dans le fait de l’avoir laissé traîner aussi longtemps dans la maison, ce qui colle particulièrement bien à Seven.
Cela reste un épisode assez difficile à suivre malgré tout cela : on comprend que l’antagoniste principal prend ici la forme abstraite d’une “lumière” (le titre aide pas mal), mais c’est un épisode très très verbeux avec pas mal de noms à retenir entres autres, et une ligne directrice peu claire. Certains passages sonnent donc presque faux par rapport à ce qu’il y avait avant (quand Ace s’enfuit de panique par exemple). Le cliff est aussi très très classique, traditionnelle compagne en danger sans intérêt.
Mais rien que pour l’ambiance, l’esthétisme et cette superbe idée d’explorer le passé d’Ace, cette première partie a mon attention.